Chaque année en Belgique, des milliers d'enfants sont confrontés au divorce de leurs parents. Si cette épreuve est souvent douloureuse pour le couple, elle représente aussi un bouleversement majeur pour les enfants, qui peut avoir un impact profond sur leur équilibre. Maître Burlacu, avocate expérimentée en droit de la famille à Berchem-Sainte-Agathe, près de Molenbeek-Saint-Jean et de Jette, vous explique les conséquences du divorce sur les enfants et les points clés à connaître en matière de garde et de pension alimentaire.
Bon à savoir : En Belgique, environ 45% des mariages finissent par un divorce. L'âge moyen des enfants lors du divorce de leurs parents est de 9 ans.
La procédure de divorce est souvent vécu comme un véritable séisme émotionnel par les enfants. Tristesse, colère, sentiment d'abandon ou de culpabilité sont des réactions fréquentes. Certains enfants peuvent même développer des troubles psychologiques comme la dépression ou l'anxiété suite à cet événement.
Au-delà du choc initial, les répercussions peuvent se faire sentir à long terme. Des études montrent que les enfants de parents divorcés peuvent rencontrer plus de difficultés relationnelles et affectives à l'âge adulte et présentent un risque accru d'échec conjugal.
Cependant, tous les enfants ne réagissent pas de la même façon face au divorce. Leur capacité d'adaptation dépend de plusieurs facteurs comme leur âge, leur personnalité, l'intensité du conflit parental ou encore la capacité des parents à coopérer dans l'intérêt de l'enfant malgré leurs différends.
Exemple : Marine, 6 ans, a beaucoup pleuré quand ses parents lui ont annoncé leur séparation. Grâce au dialogue et au maintien de rituels rassurants comme l'histoire du soir avec papa et la sortie au parc avec maman chaque mercredi, elle a peu à peu retrouvé un équilibre. Son grand frère Tom, 15 ans, a eu plus de mal à accepter la situation et s'est replié sur lui-même pendant plusieurs mois avant d'exprimer sa colère et sa tristesse.
Lors d'un divorce, la question de la garde des enfants est cruciale. De plus en plus plébiscitée, la résidence alternée (ou garde alternée) présente l'avantage de maintenir un lien fort avec les deux parents. Mais elle n'est pas toujours la solution la plus adaptée, notamment pour les très jeunes enfants qui ont besoin de repères stables.
Que la garde soit alternée ou confiée principalement à un parent, l'essentiel est de préserver au maximum la stabilité et la sécurité des enfants. Cela implique de limiter les changements de domicile et d'école et de maintenir des règles de vie cohérentes dans les deux foyers.
Quand un parent obtient la garde exclusive, l'autre parent dispose en principe d'un droit de visite et d'hébergement. Ce droit est protégé et ne peut être remis en cause, sauf circonstances exceptionnelles (maltraitance, mise en danger de l'enfant...). Les modalités peuvent évoluer dans le temps en fonction de l'âge et des besoins de l'enfant.
À noter : En cas de désaccord, le juge peut trancher en fixant un droit de visite et d'hébergement "classique" (un week-end sur deux et la moitié des vacances). La loi du 18 juillet 2006 encadre les dispositions relatives à l'hébergement égalitaire.
La pension alimentaire est une contribution financière versée par un parent à l'autre pour subvenir aux besoins des enfants. Son montant est fixé selon :
La pension peut être revue à la hausse ou à la baisse si la situation financière des parents évolue de façon significative. En cas de non-paiement, des procédures de recouvrement existent.
Au-delà des questions matérielles, le facteur le plus protecteur pour les enfants de parents divorcés est le maintien d'une coparentalité apaisée. Cela signifie faire passer les besoins de l'enfant avant tout, en le préservant des conflits et en ne le mêlant pas aux querelles d'adultes.
Il est essentiel d'expliquer la situation à l'enfant avec des mots adaptés à son âge, en le rassurant sur le fait qu'il n'est pas responsable de la séparation et en l'autorisant à exprimer ses émotions. Respecter l'image de l'autre parent, même en son absence, permet aussi à l'enfant de ne pas se sentir pris entre deux feux.
Conseils pour aider votre enfant :
En cas de tensions persistantes, n'hésitez pas à recourir à une médiation familiale. Encadrée par la loi du 21 février 2005, elle permet de rétablir le dialogue et de trouver des accords dans l'intérêt de l'enfant.
Enfin, préparez l'avenir en douceur. Si vous refaites votre vie, impliquez votre nouveau conjoint progressivement tout en préservant le rôle de chaque parent.
En conclusion, même s'il est souvent inévitable et préférable à une situation de conflit permanent, le divorce reste une épreuve douloureuse pour les enfants. Les répercussions psychologiques peuvent être importantes et durables. C'est pourquoi il est crucial pour les parents de tout mettre en oeuvre pour minimiser l'impact sur leurs enfants, en coopérant de façon apaisée et en plaçant leur intérêt au cœur des décisions liées à la garde et à la pension alimentaire.
Les avocats spécialisés en droit de la famille comme Maître Burlacu peuvent vous accompagner dans ces moments délicats. Grâce à son expérience et son approche humaine, Maître Burlacu vous aide à trouver les meilleures solutions pour préserver l'équilibre de vos enfants et défendre leurs droits pendant et après la procédure de divorce. Son cabinet, situé à Berchem-Sainte-Agathe près de Molenbeek-Saint-Jean et de Jette, offre un service personnalisé pour vous épauler dans ces épreuves et obtenir les meilleurs résultats possibles, dans l'intérêt de toute la famille. N'hésitez pas à la contacter pour bénéficier de ses conseils et de son expertise en droit de la famille.